Ne vaut-il pas mieux être immunisé par la maladie que par la vaccination ?
Non, car les vaccins agissent sur le système immunitaire de la même manière que l’infection naturelle, mais ils ne provoquent pas la maladie. On évite ainsi les risques d’une maladie qui peut se compliquer tout en étant protégé contre elle.
En effet, une maladie peut laisser de graves séquelles, par exemple : une encéphalite dans le cas de la rougeole, des malformations congénitales dans le cas de la rubéole chez une femme enceinte, un cancer du foie dans le cas du virus de l’hépatite B…
De plus, en n’attrapant pas la maladie si l’on se vaccine, on évite aussi de la transmettre aux autres.
La protection par la vaccination est donc double : à la fois on se protège soi-même, mais on protège aussi les autres et, dans l’exemple de la rougeole, lorsque l’on sait qu’une personne qui a la rougeole peut transmettre la maladie à quinze ou vingt autres personnes, on comprend mieux pourquoi la vaccination est la meilleure des protections.