Méningites à Haemophilus influenzae b

Envoyer par email

Séparez les adresses par des virgules

Mis à jour le

De 2012 à 2016, entre 3 et 4 cas d’infections invasives à Haemophilus influenzae b ont été diagnostiquées chaque année chez des jeunes enfants par le centre national de référence (CNR) Haemophilus. Le risque de méningite est plus important entre 3 et 18 mois, avec un pic entre 6 et 12 mois.
En France, la vaccination contre les méningites à Haemophilus influenzae b est obligatoire pour tous les nourrissons nés à partir du 1er Janvier 2018.

Haemophilus influenzae b (Hib) est responsable d’infections graves qui peuvent en particulier affecter les nourrissons et les jeunes enfants ; leur incidence a spectaculairement chuté depuis l’introduction de la vaccination contre Hib dans le calendrier vaccinal des nourrissons en 1992. Le caractère invasif est lié à la capsule polysaccharidique : les souches de Haemophilus influenzae b capsulées sont responsables des infections sévères, alors que les souches non capsulées sont majoritairement la cause d’otites et de surinfections bronchiques. L’antigène vaccinal est le polysaccharide capsulaire.

Clinique

Les manifestations des infections invasives dues à Haemophilus influenzae sont principalement la méningite purulente, l’épiglottite et les bactériémies. Dermohypodermite, arthrite (en général dans le cadre d’une bactériémie), pneumopathie et ethmoïdite sont également décrites. Les exacerbations de bronchopneumonie obstructive (BPCO) sont généralement dues à des souches non capsulées.

Epidémiologie/couverture vaccinale

Période pré-vaccinale

Ces infections invasives ont une incidence variable selon les pays : avant l’introduction de la vaccination, elle était de 20 à 60 pour 100 000 enfants de moins de 5 ans aux États-Unis, 52 pour 100 000 enfants en Scandinavie. En France, l’incidence annuelle moyenne mesurée pour l’ensemble des infections à Hib était de 23/100 000 dans la tranche d’âge des 0 à 5 ans ; elle était de 15/100 000 pour les méningites et de 8/100 000 pour les autres infections. La létalité des méningites était de 3,4% et le taux de séquelles était supérieur à 10%. Une extrapolation à la France entière avait permis d’estimer l’ensemble des infections à Hib à environ 1000 cas par an, dont 600 méningites avec 20 à 30 décès chez les enfants de 0 à 5 ans.

Période post-vaccinale

De 2012 à 2016, entre 3 et 4 cas d’infections invasives à Hib ont été diagnostiquées chaque année par le centre national de référence (CNR) Haemophilus influenzae chez de jeunes enfants. Ces infections sont survenues chez des enfants non ou insuffisamment vaccinés, ou trop jeunes pour avoir reçu un schéma vaccinal complet, ou chez des enfants présentant un déficit immunitaire. La survenue de ces cas rappelle que la bactérie continue à circuler dans la population et qu’il existe un risque pour les enfants non vaccinés ou n’ayant pas reçu le schéma complet de vaccination. Les infections invasives liées aux autres sérotypes (a, d, e, f) sont rares en France.

À noter que les données de surveillance recueillies en France et dans les autres pays européens n’ont pas montré à ce jour d’augmentation des infections invasives liées aux autres sérotypes (a, c, d, e, ou f). Actuellement, la majorité des infections invasives à Haemophilus influenzae est causée par des souches non capsulées (environ 80% des cas, données du CNR Haemophilus influenzae, 2012-2016).

Couverture vaccinale de l' Haemophilus Influenzae b à l' âge de 24 mois (en %), en France, de 1998 à 2016.

Hib primovaccination*

Hib rappel**

1998

79,4

1999

84,5

2000

86,1

2001

85,8

2002

86,5

2003

86,6

2004

96,6

87,2

2005

96,6

87,5

2006

97,1

88,7

2007

96,7

88,9

2008

96,6

89,3

2009

97,3

89,9

2010

97,3

89,2

2011

97,6

88,6

2012

97,5

89,0

2013

97,5

88,4

2014

97,3

-

2015

98,0

95,7

2016

98,0

95,1

*Jusqu’en 2014, la primovaccination correspond à 3 doses de vaccin et le rappel à 4 doses.

**A partir de 2015, la primovaccination correspond à 2 doses de vaccin et le rappel à 3 doses. En 2014, les données pour le rappel ne sont pas présentées en raison de la transition entre les deux calendriers vaccinaux. Source : Drees, remontées des services de PMI - certificats de santé du 24ème mois, traitement Santé publique France.

Télécharger et imprimer le tableau

Le vaccin contre Les Méningites à Haemophilus influenzae b

Le risque de méningite est plus important entre 3 et 18 mois (exceptionnel avant 3 mois), avec un pic entre 6 et 12 mois. Les épiglottites s’observent plus tardivement (nourrissons et jeunes enfants).
Le but de la vaccination est donc de protéger très tôt les jeunes nourrissons.

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES

Depuis le 1er Janvier 2018, la vaccination contre les infections invasives à Haemophilus influenzae b est obligatoire pour tous les nourrissons, en combinaison avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche et l’hépatite B. Elle est exigée pour l’admission ou le maintien en collectivité de tous les enfants nés à partir du 1er janvier 2018.

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES

Vaccination autour d’une personne présentant une infection invasive à Hib

  • Foyer familial : consultation en urgence pour une prophylaxie par la rifampicine de tous les membres du foyer (y compris le cas index à sa sortie d'hôpital) si un des membres du foyer a moins de 5 ans et n’est pas complétement vacciné, et mise à jour de la vaccination pour les enfants âgés de moins de 5 ans non ou incomplètement vaccinés.
  • En collectivité d’enfants : éviction scolaire jusqu’à la guérison clinique ; vérification du statut vaccinal des enfants de moins de 5 ans de la même section et vaccination des enfants non ou incomplètement vaccinés ; consultation en urgence pour une prophylaxie par la rifampicine pour les enfants de moins de 5 ans non ou incomplètement vaccinés présents dans la même section.

Au-delà de l’âge de 5 ans, les personnes aspléniques et les personnes présentant certaines hémopathies doivent également être vaccinées.

SCHÉMA DE VACCINATION

Nourrissons

  • 1 dose à 2 mois et à 4 mois.
  • 1 dose de rappel à 11 mois.

En général, le vaccin contre les infections invasives à Haemophilus influenzae b est combiné aux vaccins diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche et hépatite B.

Rattrapage pour les enfants non vaccinés 

  • Entre 6 et 12 mois : 2 doses à un mois d’intervalle suivies d’une dose de rappel à l’âge de 18 mois, soit en monovalent, soit associé aux autres valences vaccinales si le rattrapage le nécessite.
  • De 13 mois à 5 ans : 1 dose, soit en monovalent, soit associé aux autres valences vaccinales et fonction de l’âge et de la nature du rattrapage.

Enfants au-delà de 5 ans immunodéprimés ou aspléniques, et adultes immunodéprimés ou aspléniques

  • 1 dose de vaccin monovalent.

La gravité des infections invasives à Haemophilus influenzae b a justifié la recherche d’un vaccin efficace, dont le support est le constituant polyosidique de la capsule du type b. La virulence de cette bactérie est liée au polyribosyl-ribitol-phosphate (PRP) capsulaire. Or, les anticorps spécifiques dirigés contre ce polyoside sont bactéricides et protecteurs, comme l’ont démontré dès 1933 Fothergill et Wright.

Un premier vaccin, constitué par le PRP seul, a été mis au point et étudié dès 1974 par Peltola. La séroconversion obtenue était médiocre avant 2 ans : 45% avant 18 mois, 75% avant 2 ans, 90% après 2 ans. Ce vaccin ne procurait pas non plus d’effet rappel, quel que soit l’âge. Ce faible pouvoir immunogène avant 2 ans, bien connu pour tous les vaccins polyosidiques thymo-indépendants, ne permettait pas d’administrer le vaccin aux nourrissons, cibles essentielles pour la protection recherchée : le développement d’un autre vaccin était donc nécessaire. En conjuguant le vaccin PRP à des protéines, on obtient une réponse immunitaire thymo-dépendante et un meilleur pouvoir immunogène dès les premiers mois de la vie.

Deux niveaux d’anticorps anti-PRP sont utilisés pour juger des réponses immunologiques dans les essais : le taux de 0,15 µg/ml, qui est le taux protecteur minimum, et le taux de 1 µg/ml, qui serait prédictif d’une protection efficace à long terme.

Les quatre vaccins ont fait l’objet de nombreux essais : ils sont tous immunogènes avant l’âge de 6 mois. L’association du PRP-T au vaccin DTCaP n’altère pas le niveau protecteur des anticorps vis-à-vis des antigènes des autres valences.

La vaccination contre Hib a pour but de prévenir les formes invasives, tout particulièrement les infections méningées, mais n’a pas d’impact sur les otites à Haemophilus (parmi les Haemophilus influenzae de l’otite moyenne aiguë, moins de 1% des souches est de type b). En revanche, son efficacité sur le portage pharyngé permet de diminuer la circulation de Haemophilus influenzae b dans la population.

L’essai princeps et historique d’efficacité du vaccin PRP-D versus placebo a été réalisé en Finlande en 1987. Dans cet essai, on a observé la survenue de 35 infections invasives chez les 50 000 non vaccinés, contre 4 chez les 50 000 vaccinés. Le vaccin PRP-T a été comparé à cet essai princeps et donne une protection supérieure : chez 97 000 nourrissons vaccinés en Finlande (4 mois, 6 mois et 14-18 mois), la protection est totale après deux injections. Après vaccination de 12 000 nourrissons aux États-Unis (Californie et Caroline du Nord), l’efficacité est de 100%.

La Finlande, qui vaccine les nourrissons depuis 1987, n’observait plus de cas de méningite à Haemophilus influenzae b dès décembre 1991.

Après l’introduction en France en 1992 de la vaccination anti-Hib (dont la couverture vaccinale actuelle est très élevée grâce à son association avec les vaccins DTCaP), l’incidence des infections invasives à Haemophilus influenzae a été divisée par deux entre 1991 et 2009, et l’incidence des méningites a été divisée par près de dix. Cette diminution brutale des méningites à Haemophilus influenzae a été observée, dès 1993, chez les enfants de moins de 2 ans, et à partir de 1995 chez les enfants de 3 à 4 ans (voir la figure ci-dessous). Chez les enfants de moins de 1 an, l’incidence des infections invasives à Haemophilus influenzae est passée de 42,3 à 4,6 pour 100 000 enfants en 2016.

Plus généralement, en France, pour l’ensemble de la population, l’incidence des infections invasives à Haemophilus influenzae était passée de 1,8/100 000 avant la vaccination, à 0,8/100 000 habitants trois ans après le début de la vaccination. En particulier, l’incidence des méningites à Haemophilus influenzae dans la population générale est passée de 0,9 à 0,1/100 000.

Télécharger et imprimer la figure

Les vaccins Haemophilus influenzae b disponibles en France sont tous des vaccins conjugués à l’anatoxine tétanique. Ils se présentent sous forme monovalente (Act-Hib®) ou combinée dans les vaccins pentavalents acellulaires Infanrix Quinta® et Pentavac® et dans les vaccins hexavalents Infanrix Hexa®, Hexyon® et Vaxelis.

Nom commercial*

Act-Hib®

Maladies
concernées

Méningites à Haemophilus influenzae b

Type de vaccin Monovalent
Pour qui ? Nourrissons et enfants
Remboursement** Pris en charge à 65% par l’assurance maladie**
Nom commercial*

Infanrix Quinta® Pentavac®

Maladies
concernées

Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Méningites à Haemophilus influenzae b

Type de vaccin Pentavalent
Pour qui ? Nourrissons
Remboursement** Pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie**
Nom commercial*

Hexyon® Infanrix Hexa® Vaxelis®

Maladies
concernées

Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Méningites à Haemophilus influenzae b, Hépatite B

Type de vaccin Hexavalent
Pour qui ? Nourrissons
Remboursement** Pris en charge à 65 % par l’Assurance Maladie**
Nom
commercial*
Maladies
concernées
Type
de vaccin
Pour qui ? Remboursement

Act-Hib®

Méningites à Haemophilus influenzae b

Monovalent Nourrissons et enfants Pris en charge à 65% par l’assurance maladie**

Infanrix Quinta® Pentavac®

Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Méningites à Haemophilus influenzae b

Pentavalent Nourrissons Pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie**

Hexyon® Infanrix Hexa® Vaxelis®

Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Méningites à Haemophilus influenzae b, Hépatite B

Hexavalent Nourrissons Pris en charge à 65 % par l’Assurance Maladie**

*Cliquez sur le nom du vaccin pour obtenir son prix et plus d’informations.

**Le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires-santé (mutuelles).

Il convient de se référer au résumé des caractéristiques du produit (RCP) de ce vaccin, disponible sur le site de la base de données publique des médicaments, pour connaître l’ensemble des contre-indications.

Ces vaccins sont contre-indiqués chez les personnes ayant présenté :

  • une réaction d’hypersensibilité connue à l’un des antigènes vaccinaux contenus dans les vaccins combinés ;
  • une réaction d’hypersensibilité connue à l’un des composants du vaccin, ou à des résidus à l’état de traces tels que la néomycine, la polymyxine, la streptomycine ou le formaldéhyde ;
  • une encéphalopathie d’étiologie inconnue, qui serait survenue dans les sept jours suivant une vaccination antérieure par un vaccin contenant la valence coquelucheuse.

Des antécédents de convulsions fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure, qu’ils soient personnels ou familiaux, ne contre-indiquent pas la vaccination.

Les vaccins dTcaPolio ne sont pas contre-indiqués chez la femme allaitante. L’effet de leur administration pendant l’allaitement n’a pas été évalué. Toutefois, il est précisé dans leur RCP : « Étant donné que le vaccin dTcaPolio contient des anatoxines ou des antigènes inactivés, aucun risque pour l’enfant allaité ne doit être attendu. Les bénéfices comparés au risque d’administrer le vaccin dTcaPolio aux femmes qui allaitent doivent être évalués par les professionnels de santé. »

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi

Si la survenue de l’un des événements suivants est chronologiquement liée à l’administration d’un vaccin contenant la valence coquelucheuse, la décision d’administrer d’autres doses de vaccin contenant la valence coquelucheuse doit être soigneusement évaluée :

  • fièvre supérieure ou égale à 40 °C, dans les quarante-huit heures suivant la vaccination, sans autre cause identifiable ;
  • collapsus ou pseudo-état de choc (épisode d’hypotonie-hyporéactivité) dans les quarante-huit heures suivant la vaccination ;
  • cris persistants, inconsolables, d’une durée supérieure ou égale à trois heures, survenant dans les quarante-huit heures après la vaccination ;
  • convulsions avec ou sans fièvre, survenant dans les trois jours après la vaccination.

Toutefois, des études ont montré que la probabilité pour qu’une complication de ce type (épisode d’hypotonie-hyporéactivité, cris persistants, etc.) se reproduise après une nouvelle administration était faible.

Des antécédents de convulsions fébriles, des antécédents familiaux de convulsion ou de syndrome de mort inattendue du nourrisson (MIN) ne constituent pas une contre-indication à l’utilisation de ces vaccins. Les personnes ayant des antécédents de convulsions fébriles doivent être surveillées avec attention, des convulsions fébriles pouvant survenir dans les deux à trois jours suivant la vaccination.

La prescription d’antipyrétiques dans les quarante-huit heures suivant la vaccination est recommandée au cas par cas pour améliorer le confort de l’enfant en cas de réaction douloureuse et/ou fébrile. Mais elle ne doit pas être prescrite systématiquement, les réponses immunes étant légèrement diminuées après ces traitements.

Il convient de se référer au résumé des caractéristiques du produit (RCP) de ce vaccin, disponible sur le site de la base de données publique des médicaments, pour connaître l’ensemble des effets indésirables.

Une douleur, rougeur ou tuméfaction au point d’injection survient chez 5 à 30% des enfants vaccinés. Ces effets locaux sont de légère intensité et peu durables (environ vingt-quatre heures).

Une réaction fébrile supérieure à 38,5°C s’observe chez environ 5% des nourrissons. L’association avec les vaccins DTCP accentue très peu les réactions telles que fièvre, irritabilité ou cris dus à ce vaccin.

Des réactions œdémateuses des membres inférieurs ont été rapportées lors de l’administration de vaccins contenant la valence Haemophilus influenzae b.

Les effets indésirables doivent être déclarés au centre régional de pharmacovigilance correspondant au lieu d’exercice du médecin traitant/spécialiste du patient.

Depuis le 13 mars 2017, les professionnels de santé ou les usagers peuvent également signaler en quelques clics aux autorités sanitaires tout événement indésirable sur le site signalement-sante.gouv.fr dont : les effets indésirables et les incidents ou risques d’incidents liés aux produits de santé.

Le vaccin est pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie, le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).

Il est disponible en pharmacie et doit être conservé au réfrigérateur entre + 2°C et + 8°C. Il ne doit pas être congelé.

La vaccination peut être réalisée en libéral, à l’hôpital, en PMI (pour les enfants jusqu’à 6 ans) ou dans un laboratoire de biologie médicale. Elle peut également être réalisée dans un centre de vaccination public. Dans ce cas, la prescription, la délivrance du vaccin et la vaccination s’effectuent sur place.

L’injection du vaccin est prise en charge par l’Assurance maladie et les complémentaires-santé dans les conditions habituelles. Il n’y a pas d’avance de frais pour la consultation dans les centres de vaccination publics et en PMI.

Le vaccin Haemophilus influenzae b se présente sous forme de poudre (sauf Hexyon® et Vaxelis®). Le vaccin doit être reconstitué en injectant le solvant (Act-Hib) ou la suspension DTCaP +/- Hep B) dans le flacon de poudre.

Le vaccin est administré de préférence par voie intramusculaire ou sous-cutanée.

La vaccination doit être inscrite dans le carnet de santé, et sur le carnet de vaccination électronique inclus dans l’espace numérique en santé « Mon espace santé ». 

À savoir
Afin de savoir s’il existe des difficultés d'approvisionnement de vaccins, consultez la rubrique dédiée sur le site Internet de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Interchangeabilité des vaccins

En principe, le même type de vaccin contenant la même composante anticoquelucheuse acellulaire devrait être administrée pour l’ensemble de la primovaccination. Néanmoins, les données limitées disponibles ne semblent pas indiquer que passer d’un vaccin contenant une composante acellulaire à un autre produit renfermant aussi une composante acellulaire ait un quelconque effet sur l’innocuité ou l’immunogénicité de la vaccination. Par conséquent, si le type du vaccin précédemment administré est inconnu ou indisponible, tout vaccin acellulaire peut être utilisé pour les doses ultérieures, en fonction de la disponibilité des vaccins et du calendrier vaccinal en vigueur.

Administration avec d’autres vaccins

Il convient de se référer au RCP de ces vaccins, disponible sur le site de la base de données publique des médicaments.

Les vaccins hexavalents peuvent être administrés avec les vaccins suivants :

  • vaccin pneumococcique polyosidique conjugué ;
  • vaccin rotavirus ;
  • vaccin rougeole-oreillons-rubéole ;
  • vaccin méningococcique C conjugué.

Lors de la co-administration avec le vaccin pneumococcique conjugué, il a été observé un taux de réactions fébriles supérieur à celui observé lors de l’administration du vaccin seul (Infanrix Hexa®), après la dose de rappel dans la 2e année de vie par rapport à celle administrée en primovaccination (Vaxelis®).

Vaccination et don du sang

Le don du sang est autorisé après la vaccination contre l'Haemophilus.

Recommandations

Epidémiologie

Efficacité/Impact

  • Fothergill L.D., Wright J. Influenzal meningitis: the relation of age incidence to the bactericidal power of blood against the causal organism. The Journal of Immunology. 1933; 24(4): p. 273-284.
  • Georges S., Lepoutre A., Dabernat H., Lévy-Bruhl D. Impact of Haemophilus influenzae type b vaccination on the incidence of invasive Haemophilus influenzae disease in France, 15 years after its introduction. Epidemiology and Infection. 2013; 141(9): p. 1787-1796.
  • Santé publique France. Dossier thématique Infections invasives d’origine bactérienne. Réseau Epibac.