COVID-19

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La vaccination contre le Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes âgées de 65 ans et plus et les personnes à risque de forme grave de Covid-19.

La campagne de vaccination pour cet automne a lieu du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

L’injection d’une dose supplémentaire de vaccin est recommandée au printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les résidents en EHPAD et USLD, en respectant un délai d'au moins trois mois depuis la dernière dose de vaccin ou la dernière infection.

Depuis le 13 mai 2023,  l’obligation de vaccination des professionnels de santé et du secteur médico-social a été suspendue par décretLa vaccination des professionnels de santé reste toutefois fortement recommandée.

Plus de 158 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 ont été administrées en France depuis fin 2020, et aucun des effets indésirables ne remet en cause le rapport bénéfice risque de la vaccination. 

Une étude récente réalisée en France (EpiPhare), montre que malgré une efficacité du rappel vaccinal et une circulation généralement moins virulente du variant Omicron, un risque résiduel de COVID-19 grave existe toujours dans les populations vulnérables, en particulier chez les personnes souffrant de troubles neurologiques. Cette étude montre l'importance des rappels de vaccination chez ces personnes à risque.   

Il faut également continuer les mesures barrières, qui protègent contre le Covid-19 mais aussi contre d’autres virus, ainsi que les tests en cas de symptômes.

Le Covid-19 est causée par un coronavirus, le SARS-CoV-2, pathogène respiratoire identifié à Wuhan, en Chine, début janvier 2020. C’est une maladie très contagieuse dont la sévérité varie notamment en fonction de l’âge et des antécédents cliniques des patients.

Les données de couverture vaccinale sont disponibles sur le site de Santé publique France et sur celui de l’ECDC (Centre Européen de Contrôle des Maladies).

Le vaccin contre LE COVID-19

La phase contagieuse d'un patient atteint de Covid-19 est de 8 jours en moyenne. La transmission est maximale entre 2 jours avant l’apparition des signes clinique et 5 jours après. 

Les symptômes les plus courants du Covid-19 sont ceux d’une maladie virale à tropisme respiratoire : fièvre, toux sèche et asthénie.

D’autres symptômes sont moins souvent rencontrés chez les patients atteints de Covid-19 : anosmie et agueusie, rhinite, conjonctivite, mal de gorge, céphalées, douleurs musculaires ou articulaires, éruption cutanée, nausées ou vomissements, diarrhée, frissons ou vertiges.

Des manifestations neurologiques, cognitives, cardiovasculaires, digestives, hépatiques, rénales, métaboliques, musculo-squelettiques, psychiatriques, dermatologiques sont également possibles, ainsi que la décompensation d’une maladie chronique.

Les tableaux cliniques de Covid-19 sont très variés et vont des formes asymptomatiques aux formes graves se manifestant soit d'emblée, soit après une semaine par des symptômes traduisant l’installation d’une réaction inflammatoire sévère : dyspnée sévère, perte d’appétit, état confusionnel, douleur ou sensation d’oppression thoracique, fièvre élevée. Ces signes rapidement évolutifs nécessitent une hospitalisation.

Les facteurs de risque de forme grave sont l’âge, la grossesse, l’obésité, les maladies chroniques et l’immunodépression. En comparaison avec le virus originel et les variants précédents, le variant Omicron donne des formes cliniques moins sévères avec un recours à l’oxygène plus faible La Direction générale de la santé a mis en ligne la présentation clinique de l’infection par le Sars-Cov2 en fonction du type de variant. 

Des symptômes prolongés au décours du Covid-19 (Covid long) peuvent survenir même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères. Ces symptômes sont polymorphes, et peuvent évoluer de façon fluctuante sur plusieurs semaines ou mois.

Une étude récente publiée par EpiPhare en mai 2024, basée sur les données françaises du Système National des Données de Santé (SNDS). Elle montre que malgré une efficacité du rappel vaccinal et une circulation généralement moins virulente du variant Omicron, un risque résiduel de COVID-19 grave existe toujours dans les populations vulnérables, en particulier chez les personnes souffrant de troubles neurologiques. Parmi les 73 989 ayant été hospitalisées pour COVID-19 au cours de la période totale, plusieurs facteurs de risques ont été relevés : l’âge avancé (90 ans ou plus), le fait d’être un homme et les zones les plus défavorisées, ont été associés à un risque accru d’hospitalisation pour la COVID-19. La plupart des maladies chroniques considérées étaient également positivement associées à un risque résiduel, en particulier la mucoviscidose, le cancer du poumon actif, la dialyse chronique, les maladies psychologiques et neurodégénératives (de façon plus marquée que pendant les périodes de circulation des variantes alpha et delta), et la transplantation d’organes. L’utilisation d’immunosuppresseurs était également associée à un risque accru, y compris les corticostéroïdes oraux. Cette étude montre l'importance des rappels de vaccination chez ces personnes à risque. 

Si les enfants infectés par le SARS-CoV-2 développent généralement une maladie bénigne ou sont asymptomatiques, la HAS a indiqué que des symptômes prolongés du Covid-19 ont été décrits chez les adolescents et plus rarement chez les enfants avec une fréquence moins grande que chez l’adulte. 

Dans de très rares cas, les enfants peuvent développer un syndrome inflammatoire grave (Pediatric inflammatory multisystem syndrom ou PIMS) quelques semaines après l’infection. En France, plus de 1000 cas ont été signalés par les pédiatres. 

Le traitement des formes bénignes est symptomatique. Celui des formes sévères associe l’oxygénothérapie à fort débit, les anticoagulants, la corticothérapie. 

La DGS avait actualisé en août 2023 les indications et modalités du traitement antiviral par voie orale, le Paxlovid®. C'est un traitement curatif de première intention quel que soit le variant ou sous-variant de SARS-CoV-2. La HAS a étendu les indications en décembre 2023 :

  • Les patients sévèrement immunodéprimés ou présentant une pathologie à très haut risque de forme grave quel que soit leur âge et leur statut vaccinal ;
  • Les patients présentant des facteurs de risques de développer des formes graves , quel que soit leur âge et leur statut vaccinal;
  • Les patients âgés de plus de 65 ans quel que soit leur statut vaccinal.

Le Paxlovid® doit être administré précocement après le diagnostic de Covid-19, dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes et pendant 5 jours. 

En cas de contre-indication au Paxlovid® (notamment liée aux interactions médicamenteuses), le Remdesivir® pourrait être prescrit.

Le Covid-19 est reconnue comme une maladie professionnelle. Il est possible de faire une déclaration en ligne. 

La prévention de l’infection par le Sars-CoV-2 repose toujours sur :

  • Le respect des mesures barrières,
  • La vaccination des populations fragiles

Vous pouvez trouver des informations sur la vaccination en langue des signes via le lien suivant.

Epidémiologie

En France, près de 39 millions de cas ont été confirmés et plus de 168 000 décès liés au Covid-19 ont été recensés entre début mars 2020 et fin septembre 2024. Les personnes les plus sévèrement touchées sont les personnes de 65 ans et plus et les personnes obèses ou fragilisées par une maladie chronique. Dans le monde, 80% des personnes décédées étaient âgées de 60 ans et plus.

Le vaccin actuel est efficace pour prévenir les formes graves. Il est efficace sur le variant dominant aujourd'hui en France KP3.1.1 qui appartient au lignage JN1 d'Omicron. Mais l’immunité protectrice contre l’infection conférée par le vaccin et/ou une infection baisse après quelques mois, en particulier chez les plus fragiles. 

Depuis le 1er juillet 2023, le Covid-19 a été inscrite par décret sur la liste des maladies à déclaration obligatoire. 

Santé publique France publie régulièrement des points épidémiologiques, et une analyse de risque régulière des variants émergeants.

Les indications sont proposées comme pour tous les vaccins en France, par la Haute Autorité de Santé (HAS) et validées par le ministère chargé de la santé. La stratégie vaccinale contre le Covid-19 est décrite sur le site du ministère chargé de la santé et de la prévention, qui a mis en ligne de nombreux outils à destination du public et des professionnels de santé

Recommandations générales

La vaccination contre le Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes âgées de 65 ans et plus.

En outre, toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une dose de vaccin contre le Covid-19.

La vaccination concomitante contre le Covid-19 et contre la grippe saisonnière est recommandée, dès lors qu'une personne est éligible aux deux vaccinations, et ceci quel que soit son âge. Les deux vaccinations peuvent être pratiquées dans le même temps, sur deux sites d'injection différents. Le cas échéant, si les vaccins contre la grippe et contre la Covid-19 ne sont pas administrés dans le même temps, les vaccins
peuvent être injectés sans délai minimum à respecter entre les deux injections.

Cette recommandation de vaccination concomitante s'applique au vaccin contre la Covid-19 et à l'ensemble des vaccins contre la grippe saisonnière, actuellement disponibles en France.

Recommandations particulières 

La vaccination contre la Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes à risque de forme grave :

  • Les nourrissons à partir de 6 mois, enfants, adolescents et adultes atteints de comorbidités, ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie :
    • hypertension artérielle compliquée,
    • pathologies cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénales, pulmonaires,
    • diabète,
    • obésité,
    • cancers,
    • personnes transplantées,
    • personnes atteintes de trisomie 21, de troubles psychiatriques ou de démence
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les résidents en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
  • Les personnes atteintes de toute autre comorbidité, en prenant en compte la situation médicale individuelle, dans le cadre d'une décision médicale partagée avec les équipes soignantes ;
  • Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables.

Un délai minimum de 6 mois doit être respecté depuis la dernière dose de vaccin ou la dernière infection. Ce délai peut être réduit à 3 mois chez les personnes âgées de 80 ans ou plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d'une décision médicale partagée avec les équipes soignantes.

Une dose supplémentaire de vaccin est recommandée au printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, les résidents d’EHPAD et d’USLD, ainsi que toute personne à très haut risque, selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d'une décision médicale partagée avec les équipes soignantes. Un délai d'au moins 3 mois devra être respecté, depuis la dernière dose de vaccin contre la Covid-19 ou la dernière infection au SARS-CoV-2. 

Recommandations pour les professionnels

La vaccination contre la Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial. Un délai minimum de 6 mois doit être respecté depuis la dernière dose de vaccin ou la dernière infection.

La vaccination des professionnels de santé reste toutefois fortement recommandée.

Recommandations sur les vaccins à utiliser 

Le vaccin à ARNm Comirnaty JN1 est utilisé quel(s) que soi(en)t le(s) vaccin(s) administré(s) précédemment.

Le vaccin actuel est efficace pour prévenir les formes graves. Il est efficace sur le variant dominant aujourd'hui en France, KP3.1.1, qui appartient au lignage JN1 d'Omicron. Mais l’immunité protectrice contre l’infection conférée par le vaccin et/ou une infection baisse après quelques mois, en particulier chez les plus fragiles. 

Le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires (COVARS) a publié le 9 février 2023 une synthèse des données d’efficacité et de tolérance des vaccins contre le Covid-19. 

Données des essais cliniques

Les données produites par les laboratoires sont revues par des experts scientifiques indépendantes réunis en Europe par l’Agence Européenne du médicament (EMA) et aux USA par la FDA.

Vaccin Pfizer/BioNTech (Comirnaty® JN1)

Le résumé caractéristique des produits (RCP) présente un très vaste essai clinique ayant montré que le Comirnaty®, administré en deux doses, était efficace pour prévenir le COVID-19 chez les personnes âgées de 12 ans et plus.

Efficacité chez les personnes de 16 ans et plus

Cet essai clinique a porté sur environ 44 000 personnes âgées de 16 ans et plus au total. La moitié d'entre elles ont reçu le vaccin et l'autre moitié un placebo. L'efficacité chez les personnes âgées de 16 ans et plus a été calculée sur plus de 36 000 participants (y compris des personnes âgées de plus de 75 ans) qui ne présentaient aucun signe d'infection antérieure. L'étude a montré une réduction de 95 % du nombre de cas symptomatiques de COVID-19 chez les personnes ayant reçu le vaccin (8 cas sur 18 198 ont présenté des symptômes de COVID-19) par rapport aux personnes ayant reçu un placebo (162 cas sur 18 325 ont présenté des symptômes de COVID-19). 

L'essai chez les personnes âgées de 16 ans et plus a également montré une efficacité d'environ 95 % chez les participants présentant un risque de COVID-19 grave, notamment ceux souffrant d'asthme, de maladie pulmonaire chronique, de diabète, d'hypertension artérielle ou d'obésité.

Une autre étude a montré qu'une dose supplémentaire du vaccin augmentait la capacité à produire des anticorps contre le SRAS-CoV-2 chez des patients adultes ayant subi une transplantation d'organe et dont le système immunitaire était gravement affaibli.

Efficacité chez les adolescents de 12 à 15 ans 

L'essai clinique a été étendu à 2 260 enfants âgés de 12 à 15 ans qui ne présentaient aucun signe d'infection antérieure. Il a montré que la réponse immunitaire au nouveau vaccin dans ce groupe était comparable à la réponse immunitaire dans le groupe des 16 à 25 ans. Environ 2 000 enfants ont reçu soit le vaccin, soit un placebo, sans savoir lequel. Sur les 1 005 enfants ayant reçu le vaccin, aucun n'a développé le COVID-19, contre 16 enfants sur les 978 ayant reçu le placebo. Cela signifie que, dans cette étude, le vaccin a été efficace à 100 % pour prévenir le COVID-19 (bien que le taux réel puisse se situer entre 75 % et 100 %).

Efficacité chez les enfants de 5 à 11 ans 

Une étude menée sur des enfants âgés de 5 à 11 ans a montré que la réponse immunitaire au nouveau vaccin administré à une dose plus faible (10 microgrammes) était comparable à celle observée avec la dose plus élevée (30 microgrammes) chez des jeunes de 16 à 25 ans (mesurée par le taux d'anticorps contre le SARS-CoV-2).

Sur les 1 305 enfants ayant reçu le vaccin, trois ont développé le COVID-19, contre 16 sur les 663 enfants ayant reçu le placebo. Cela signifie que, dans cette étude, le vaccin a été efficace à 91 % pour prévenir le COVID-19 symptomatique (bien que le taux réel puisse se situer entre 67,7 % et 98,3 %).

Efficacité chez les enfants de 6 mois à 4 ans  

Une étude principale menée chez des enfants âgés de 6 mois à 4 ans a évalué la réponse immunitaire déclenchée par le vaccin (administré en 3 injections) en mesurant le taux d'anticorps contre le SRAS-CoV-2. L'étude a montré que la réponse immunitaire à la dose la plus faible du vaccin (3 microgrammes) était comparable à celle observée avec la dose la plus élevée (30 microgrammes) chez les jeunes de 16 à 25 ans.

Données de terrain

Les données de terrain ne sont pour le moment pas disponibles sur le nouveau vaccin Comirnaty® JN1 mais uniquement sur les formes précédentes des vaccins contre le Covid-19.

Efficacité de la primo-vaccination chez les 3-5 ans 

Une étude du CDC parue le 17 février 2023, a montré que la primovaccination monovalente complète par les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech conférait une protection aux enfants âgés de 3 à 5 ans contre l'infection symptomatique par le SARS-CoV-2, pendant au moins les 4 premiers mois suivant la vaccination.

La DREES (Direction de la Recherche, des Etudes et de l’Evaluation des Statistiques du ministère de la santé), surveille les « entrées hospitalières et décès de patients Covid-19 selon le statut vaccinal ». Elle croise les bases de données SIVIC, SIDEP et VACSI, les systèmes d’information portant respectivement sur les hospitalisations, les tests et la vaccination Covid-19.

Dans son analyse parue le 1er juillet 2022, la DREES montre les résultats sur la protection de la population de 40 ans et plus, conférée par l’injection d’une dose de rappel, selon que celle-ci a été effectuée il y a moins ou plus de trois mois : 

•    Concernant; le risque de développer une forme symptomatique due aux variants Omicron, la dose de rappel augmente la protection par rapport au schéma vaccinal initial complet : elle varie entre 45 % et 55 % durant les 3 premiers mois, mais elle semble disparaitre après 3 mois ;

•     La dose de rappel apporte également un regain de protection contre les formes sévères pour toutes les personnes de plus de 40 ans, avec une protection vaccinale contre les hospitalisations et les décès comprise entre 74 % et 89 % dans les trois mois suivant son injection. La protection s’érode après 3 mois, mais elle demeure importante : entre 52 % et 78 %, selon l’âge.

Chez les femmes enceintes 

Plusieurs études, reprises par l’ANSM et le COSV ont confirmé la sécurité et l’efficacité de la vaccination chez les femmes enceintes, tant pour elles que pour leur bébé.

Évolution de l'efficacité dans le temps avec et sans rappel

Des résultats colligés par l’EMA et publiés le 11 janvier 2022 montrent que les personnes qui ont reçu une dose de rappel (3 doses) sont mieux protégées contre le variant Omicron : celles qui ont reçu deux doses de vaccin sont protégés à 70 % contre une hospitalisation ; cette protection baisse ensuite mais remonte à 90 % après l’injection d’une dose de rappel.

Trois vaccins contre le Covid-19 sont actuellement utilisés en France :

Les vaccins et leur injection sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.

Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1®

Maladies
concernées

COVID-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Personnes âgées de 12 ans et plus
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'assurance maladie
Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Maladies
concernées

COVID-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Enfants âgés de 5 à 11 ans
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'Assurance maladie
Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Maladies
concernées

COVID-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Enfants âgés de 6 mois à 4 ans
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie
Nom
commercial*
Maladies
concernées
Type
de vaccin
Pour qui ? Remboursement

Comirnaty Omicron JN1®

COVID-19

Vaccin à ARNm Personnes âgées de 12 ans et plus Pris en charge à 100% par l'assurance maladie

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

COVID-19

Vaccin à ARNm Enfants âgés de 5 à 11 ans Pris en charge à 100% par l'Assurance maladie

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

COVID-19

Vaccin à ARNm Enfants âgés de 6 mois à 4 ans Pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie

Les contre-indications sont déterminées pour le vaccin contre la Covid-19 et sont précisées par l’EMA et l’ANSM. Elles figurent dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) du vaccin Comirnaty JN1®de Pfizer.

Cette liste a été modifiée plusieurs fois suite à différents avis de la HAS et du COSV  par le ministère de la santé qui avait élargi la liste des maladies pouvant faire l’objet d’une contre-indication à la vaccination, et établi une procédure spécifique pour les personnes atteintes de maladies rares.

 I. Les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre le Covid-19 sont :

  1° Les contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) du vaccin

  2° Une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose) :

  • Myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2

  3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré).

 4° Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre le Covid-19.

 II. Les cas de contre-indication médicale temporaire faisant obstacle à la vaccination contre le Covid-19 sont :

  •   Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2 survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.
  •  Syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) post-infection par le SARS-CoV-2, pendant 3 mois suivant la survenue du PIMS. La vaccination peut avoir lieu passé ce délai, après récupération d’une fonction cardiaque normale, et en l’absence de tout syndrome inflammatoire. 

En cas de besoin, le médecin traitant peut se rapprocher du référent Maladie rare de son Agence Régionale de Santé de rattachement afin d’obtenir les coordonnées de la Filière de santé maladies rares compétente.

Données issues des essais cliniques

Ces données produites par les laboratoires sont revues par des experts scientifiques indépendantes réunis en Europe par l’Agence Européenne du médicament (EMA) et aux USA par la Food and Drug Administration (FDA).

Vaccin Pfizer/BioNTech (Comirnaty® JN1)

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques sont présentés ci‑dessous par catégories de fréquence.

Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) est disponible.

La sécurité des vaccins adaptés est similaire à celle du vaccin Comirnaty précédemment autorisé.

Données de terrain

Les données de terrain ne sont pour le moment pas disponibles sur le nouveau vaccin Comirnaty® JN1 mais uniquement sur les formes précédentes des vaccins contre le Covid-19.

Signalement des effets indésirables

L'EMA a indiqué que plus d’un milliard de doses de vaccins avaient été administrées en Europe depuis le début de la pandémie. Les vaccins autorisés sont sûrs et efficaces. La plupart des effets secondaires sont bénins, et les effets graves très rares.

Les effets indésirables ont été déclarés en France avec le vaccin Comirnaty®, le vaccin Spikevax®, le vaccin Vaxzevria® et le COVID-Vaccine Janssen®. Les informations sont disponibles dans le rapport de pharmacovigilance  que l’ANSM publie sur son site chaque semaine.

Un suivi spécifique des femmes enceintes ou allaitantes a également été mis en place. Les données des études et de surveillance post-commercialisation avec les vaccins à ARNm (Comirnaty® ou Spikevax®), contre le Covid-19 n’ont pas montré de conséquence néfaste sur le déroulement de la grossesse ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

Actuellement aucun des effets indésirables ne remet en cause le rapport bénéfice risque des vaccins utilisés :

Avec le vaccin Comirnaty® 

Suivi des enfants de moins de 5 ans aux Etats-Unis

Le 2 septembre 2022, le CDC a publié un bilan de l’utilisation des vaccins Pfizer et Moderna chez l’enfant qui montre que  les réactions locales et systémiques retrouvées étaient attendues, et les effets secondaires graves étaient rares.

Suivi chez les enfants (5-11 ans)

En France, l’ANSM  n’a identifié aucun signal sur la période avec le vaccin Comirnaty®.

Suivi chez les jeunes (12-17 ans)

En France, aucun signal spécifique n’a été identifié chez les enfants et les jeunes. Au vu des données analysées, le profil de sécurité du vaccin Comirnaty® chez les enfants et les jeunes est comparable à celui des adultes.

Suivi chez les adultes

En France, plus de 123 millions d’injections ont été réalisées chez les adultes. Il n’y a pas eu de nouveau signal identifié sur la période avec le vaccin Comirnaty®.

Suivi spécifique des effets indésirables rapportés après une dose de rappel 

Dose de rappel chez les 12-17 ans

Au 28 août 2023, aucun signal spécifique n’a été identifié chez les personnes ayant eu une dose de rappel, que ce soit avec le vaccin monovalent ou le vaccin bivalent. Le profil des effets indésirables rapportés est similaire à celui rapporté après la primo vaccination.

Dose de rappel chez les adultes de 18 ans et plus

Au 28 août 2023, aucun signal spécifique n’a été identifié chez les personnes ayant eu une dose de rappel, que ce soit avec le vaccin monovalent ou le vaccin bivalent. Le profil des effets indésirables rapportés est similaire à celui rapporté après la primo vaccination.

Avec les vaccins bivalents, les effets indésirables sont similaires et décrits dans les RCP respectifs du vaccin Comirnaty® Original/ Omicron BA.1, du vaccin Comirnaty® Original/ Omicron BA.4-5.

Le CDC aux Etats-Unis attire l'attention le 13 janvier 2023 sur un signal faible : une augmentation très limitée du taux d'accidents vasculaires cérébraux chez les personnes de 65 ans et plus qui ont reçu le vaccin bivalent de Pfizer. Ce signal n'a pas été retrouvé dans les autres études et dans d'autres pays. A ce stade, les recommandations de vaccination de rappel n'ont pas été modifiées.

Point sur les événements cardiovasculaires graves des vaccins à ARNm (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral et embolie pulmonaire) survenus chez les personnes de 18 à 74 ans (janvier-juillet 2021). 

D’après l’étude Epi-phare,l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm (Comirnaty® de Pfizer et Spikevax® de Moderna).

Ces résultats confirment la sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans.

EPI‑PHARE a publié le 22 juillet 2022 une étude sur le risque de myocardite après une vaccination par un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax), L’étude montre l’existence d’un risque de myocardite après la première dose de rappel (troisième dose). Le risque est plus faible qu'après la deuxième dose et diminue avec l’allongement du délai entre les doses successives.

Vaccins Covid‑19 et survenue du syndrome de Guillain-Barré

Dans le cadre du dispositif renforcé de surveillance des vaccins contre le Covid-19, le groupement Epi-Phare, qui associe l’ANSM et la Cnam, a réalisé une nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie pour mesurer le risque de survenue d’un syndrome de Guillain-Barré associé aux différents vaccins contre le Covid-19. Cette étude a été réalisée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS). 

Entre le 27 décembre 2020 et le 20 mai 2022, un total de 2 229 personnes de 12 ans et plus vaccinées et non vaccinées ont été hospitalisées pour un syndrome de Guillain-Barré en France.

Ces résultats fournissent de nouveaux arguments en faveur de la sécurité de la vaccination contre le Covid-19 telle que recommandée actuellement en France (doses de rappel par vaccins à ARNm).

Suivi des femmes présentant des saignements gynécologiques après une vaccination avec un vaccin à ARNm.

Des effets signalés sont des saignements anormaux (les métrorragies, ménorragies) et des retards de règles et aménorrhées. Des épisodes de saignement ont également été observés chez des femmes ménopausées ou sous traitement hormonal (contraception, traitement de la ménopause...)

Ces effets sont survenus aussi bien après la première injection, qu’après la deuxième injection.

Il s’agit majoritairement d'événements non graves, de courte durée et spontanément résolutifs.

Le comité européen de pharmacovigilance (PRAC) de l’EMA a conclu que les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable potentiel des vaccins Comirnaty et Spikevax. Les cas déclarés sont le plus souvent “non graves” et transitoires. Les saignements menstruels abondants seront ajoutés dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) et les notices de ces deux vaccins.

L’ANSM a demandé le 19 juillet 2022 aux femmes présentant ces troubles graves de les signaler sur le portail des signalements du  ministère de la santé, en donnant le plus de renseignements possibles, et a mis en ligne un guide et deux tutoriels d’aide à la déclaration : un pour les patientes et un pour les professionnels de santé.

Epiphare a publié le 24 janvier 2024 les résultats d’une étude cas témoins relative au risque de saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge à l’hôpital en 2022 au décours de la vaccination contre le COVID-19. Cette étude fournit de nouveaux arguments en faveur de l’existence d’un risque augmenté de saignements menstruels abondants au décours de la vaccination contre le COVID-19 par vaccin à ARNm. La période des 1-3 mois suivant la primovaccination apparaît comme seule concernée par ce risque.

Conduite à tenir pour les professionnels de santé 

Devant tout symptôme de troubles menstruels :

- Si la patiente prend un traitement hormonal : vérifier qu’il n’y a pas eu de mauvaise observance ou des vomissements qui pourraient être à l’origine d’une interruption de la prise du traitement ;

- Si la patiente ne prend pas de traitement hormonal ou s’il n’y pas eu d’interruption de traitement :

  • vérifier qu’il ne s’agit pas d’une symptomatologie aiguë ;
  • vérifier l’absence de grossesse (retard de règles, saignements itératifs) ;       
  • garder en tête la possibilité que la patiente développe une maladie gynécologique (syndrome des ovaires polykystiques, hyperprolactinémie…) de manière concomitante à la vaccination.

Si les symptômes persistent dans le mois suivant, il est nécessaire de lancer des investigations pour envisager une telle pathologie sous-jacente.

Suivi chez les femmes enceintes ou allaitantes 

L’EMA a mis à jour le 17 février 2022 dans les RCP du  vaccin Comirnaty® de Pfizer les informations sur le suivi des femmes enceintes ou allaitantes, qui indiquent qu’il n’y a pas de retentissement de la vaccination sur la grossesse, l’allaitement ou la fertilité des femmes.

Une enquête de pharmacovigilance publiée en février 2023 par l’ANSM confirme l’absence de signal chez les femmes enceintes et allaitantes avec l’ensemble  des vaccins contre le Covid-19 disponibles en France.

Le 16 août 2024, une nouvelle étude a été publiée concernant le risque d’anomalies congénitales en cas de vaccination pendant la grossesse. Réalisée à partir des données scandinaves, elle porte sur près de 350 000 enfants conçus entre mars 2020 et février 2022. L’objectif de l’étude était d’évaluer le risque d’anomalies congénitales lié à l’infection ou à la vaccination pendant le premier trimestre de la grossesse pour les vaccins à ARNm (le BNT162b2 de Pfizer-BioNTech et le mRNA1273 de Moderna). Les données sont conformes aux résultats de précédentes études et confirment la sécurité d’utilisation du vaccin contre la Covid-19 pendant la grossesse, afin de prévenir l’infection par le SARS-CoV-2, source de complications de la grossesse. 

Aucun élément n’indique que ces événements seraient en lien avec le vaccin. Ces événements ne constituent donc pas un signal de sécurité. Ils continueront d’être surveillés tant au niveau national qu'européen dans le cadre du suivi spécifique des femmes enceintes et allaitantes.

3. La surveillance concrète après mise en œuvre de la vaccination

En France, l’ANSM a mis en place dès le début de la vaccination un double dispositif renforcé pour assurer le suivi et la gestion en temps réel des effets indésirables liés aux vaccins contre le COVID-19.

Elle propose plusieurs documents pour accompagner les professionnels de santé dans leur pratique :

  • Un guide pratique d'aide à la déclaration des effets indésirables médicamenteux, en particulier lorsqu'ils sont graves et/ou inattendus (non mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit) ;
  • Une affiche à l’attention des professionnels, expliquant comment déclarer un effet indésirable suite à une vaccination contre le COVID-19  
  • Une affiche à l’attention des patients vaccinés, expliquant comment déclarer un effet indésirable suite à une vaccination contre le COVID-19 : 
  • Une fiche récapitulant les effets indésirables pouvant survenir après la vaccination par le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et rappelant la prise en charge des personnes vaccinées lors de la surveillance post-vaccination ;

Un suivi spécifique des femmes enceintes ou allaitantes a également été mis en place.

Prescription et administration des vaccins contre le Covid-19 aux enfants de 6 mois à 4 ans 

Cette vaccination concernant des enfants très jeunes souffrant de pathologies graves, seuls les médecins sont autorisés à prescrire le vaccin. Le temps de la prescription constitue ainsi un instant privilégié pour expliquer l’acte et son importance aux parents, répondre à leurs questions et les accompagner au mieux dans la démarche de vaccination de leur enfant.

Les sages-femmes et les infirmiers diplômés d’Etat (IDE), notamment les IDE puéricultrices et puériculteurs, qui ont l’habitude de vacciner les enfants de cette tranche d’âge, sont autorisés à leur administrer le vaccin.

Prescription et administration des vaccins contre le Covid-19 aux enfants de 5 à 11 ans 

Le vaccin peut être prescrit et réalisé par un médecin, une sage-femme, les PMI pour les enfants de 5 à 6 ans, ou par un infirmier (à l'exception des enfants présentant un trouble de l'hémostase ou ayant des antécédents de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique suite à une infection à le Covid-19 ou ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection).

La vaccination peut être réalisée en cabinet de ville par les professionnels de santé libéraux (médecins, infirmier(e)s ou sages-femmes, dentistes (sur prescription médicale) qui souhaitent vacciner leur patientèle pédiatrique éligible, y compris à domicile. Elle est également possible dans certains centres de PMI ou les centres de vaccination avec ligne pédiatrique.

Les informations sur les lieux de vaccination sont disponibles sur sante.fr .

Prescription et administration des vaccins contre le Covid-19 aux personnes de 12 ans et plus  

Les vaccins contre le Covid-19 peuvent être prescrits par :

  • un médecin ;
  • une sage-femme : sauf aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un composant du vaccin ou ayant présenté une réaction anaphylactique à la première injection ;
  • un pharmacien à condition qu'il ait suivi une formation remplissant les objectifs pédagogiques fixés pour la formation à la vaccination des pharmaciens d'officine contre la grippe saisonnière (sauf aux femmes enceintes, aux personnes présentant des troubles de l’hémostase ou aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un composant du vaccin ou ayant présenté une réaction anaphylactique à la première injection) ;
  • un infirmier : sauf aux femmes enceintes, aux personnes présentant des troubles de l’hémostase ou aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un composant du vaccin ou ayant présenté une réaction anaphylactique à la première injection ;
  • un chirurgien-dentiste :
    • à condition qu'il ait suivi une formation remplissant les objectifs pédagogiques fixés pour la formation à la vaccination des pharmaciens d'officine contre la grippe saisonnière
    • sauf aux femmes enceintes, aux personnes présentant des troubles de l’hémostase ou aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un composant du vaccin ou ayant présenté une réaction anaphylactique à la première injection.

La réalisation des vaccins contre le Covid-19

Elle est précédée de l’administration d’un questionnaire (pédiatrique ou adulte) sur les antécédents et l’éligibilité à la vaccination et peut être réalisée par tous les prescripteurs listés ci-dessus avec les mêmes restrictions, sauf les infirmiers qui ne peuvent pas prescrire la vaccination aux femmes enceintes mais peuvent l’administrer.

Pour les mineurs, une autorisation signée des deux parents est indispensable.

Les lieux de vaccination

La vaccination contre le Covid-19 des personnes de 12 ans et plus peut être réalisée :

  • dans les pharmacies par les pharmaciens déjà formés à la vaccination contre la grippe et leurs préparateurs ;les cabinets des médecins volontaires ;
  • dans les cabinets des infirmiers et des sages-femmes volontaires depuis début avril 2021 ;
  • dans les laboratoires de biologie médicale ;
  • dans les Ehpad pour les patients et le personnel soignant ;les centres de vaccination publics ;
  • par  les Médecins du travail ;
  • dans les Services de santé universitaire ;
  • dans les établissements de santé (y compris les hôpitaux militaires) pour le personnel soignant et les patients prioritaires pour la vaccination : ceux –ci doivent pouvoir être vaccinés, dès lors que leur état clinique le permet, lors de consultations externes ou lors d’hospitalisations (y compris en hôpital de jour, en hospitalisation à domicile).

Pour connaitre l'adresse du centre de vaccination ou du professionnel libéral le plus proche du domicile d'une personne à vacciner :

Depuis le 4 août 2021, les médecins sont automatiquement référencés et peuvent détailler leur offre (téléphone spécifique, prise de rdv, horaires…), avec leur carte CPS directement sur Santé.fr : https://www.sante.fr/professionnel/connexion.

Les  médecins de ville, les infirmiers , les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes  et les laboratoires d’analyses médicales sont approvisionnés par les pharmaciens. Les modalités ont été détaillées par le ministère chargé de la santé et sont régulièrement actualisées.

L'administration des vaccins en pratique 

Le ministère chargé de la santé a mis en ligne des fiches relatives à la préparation et à l’administration des vaccins disponibles aux enfants et aux adultes.

Vaccins Comirnaty® (Pfizer) 

1. Comirnaty® Omicron JN1 30 µg/dose dispersion injectable (bouchon gris) – Forme adulte (12 ans et plus)

Présentation : ce vaccin, prêt à l’emploi (ne nécessitant pas de dilution), est présenté sous forme de flacons multidoses qui contiennent 6 doses de 30 µg.

Conservation : les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines à une température entre +2°C et +8°C, dans la limite de 18 mois de conservation entre -90°C et -60°C.

Administration : une dose de vaccin (30 µg) doit être administrée exclusivement par injection intramusculaire. Une surveillance de 15 minutes est recommandée après la vaccination. La boite de vaccins est dépourvue de notice, mais il est possible d’obtenir le résumé des caractéristiques du produit (RCP) ainsi que des informations complémentaires relatives au bon usage du vaccin en scannant le QR Code présent sur la boîte.

2. Comirnaty® Omicron JN1 10 µg/dose dispersion (bouchon bleu foncé) – Forme pédiatrique (5 ans – 11 ans)

Présentation : ce vaccin, prêt à l’emploi (ne nécessitant pas de dilution), est présenté sous forme de flacons multidoses qui contiennent 6 doses de 10 µg.

 Conservation : les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines à une température entre +2°C et +8°C, dans la limite de 12 mois de conservation entre -90°C et -60°C.

Administration : une dose de vaccin (10 µg) doit être administrée exclusivement par injection intramusculaire. Une surveillance de 15 minutes est recommandée après la vaccination. La boite de vaccins est dépourvue de notice, mais il est possible d’obtenir le résumé des caractéristiques du produit (RCP) ainsi que des informations complémentaires relatives au bon usage du vaccin en scannant le QR Code présent sur la boîte.

3. Comirnaty® Omicron JN1 3 µg/dose dispersion (bouchon jaune) – Forme pédiatrique (6 mois – 4 ans)

Présentation : ce vaccin est présenté sous forme de flacons multidoses qui, après dilution, contiennent 3 doses de 3 µg.

Conservation : les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines à une température entre +2°C et +8°C, dans la limite de 18 mois de conservation entre -90°C et -60°C. Après dilution, le flacon doit être conservé à une température entre +2°C et +30°C et doit être utilisé dans les 12 heures.

Administration : une dose de vaccin (3 µg) doit être administrée exclusivement par injection intramusculaire. Une surveillance de 15 minutes est recommandée après la vaccination. La boite de vaccins est dépourvue de notice, mais il est possible d’obtenir le résumé des caractéristiques du produit (RCP) ainsi que des informations complémentaires relatives au bon usage du vaccin en scannant le QR Code présent sur la boîte.

Utilisation des flacons non récupérés

Si un flacon de vaccin n’a pas été récupéré après un délai d’une semaine, l’officine peut le proposer à d’autres professionnels de santé, en respectant scrupuleusement toutes les modalités de traçabilité, de conservation et de transport de ce vaccin, ou l’utiliser pour ses propres rendez-vous de vaccination.

Pour le Pfizer-BioNTech sous sa forme pédiatrique, le flacon peut être récupéré selon les mêmes conditions qu’évoqué précédemment mais seulement par des médecins, des services de protection maternelle et infantile, des pharmaciens, des infirmiers et des sages-femmes. Les pharmaciens concernés sont invités à contacter les professionnels ou établissements de santé concernés avant de redistribuer les doses qui leur étaient initialement attribuées.

En cas de question sur l’utilisation de la nouvelle page de commande ou sur la distribution des vaccins aux professionnels de santé et établissements en ville, les pharmaciens peuvent contacter le service client via le formulaire « Contacter le support » accessible depuis le nouveau service de commande : des conseillers pourront répondre à leurs questions et les renseigner sur les livraisons prévues pour leur officine (dates et volumes exacts de livraison).

Administration simultanée de vaccins contre le Covid-19 et du vaccin contre la grippe saisonnière

La campagne de vaccination automnale contre le Covid-19 débute le 15 octobre 2024 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière.

Il est recommandé de proposer la vaccination concomitante des vaccins contre le Covid-19 et contre la grippe saisonnière, dès lors qu’une personne est éligible aux 2 vaccinations, quel que soit son âge.

Les 2 injections peuvent être pratiquées le même jour, sur 2 sites d’injection distincts (les 2 bras par exemple). Si les deux vaccins ne sont pas administrés au même moment, il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations.

Effecteurs de la vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 pour la campagne 2023/2024

Professionnels de santé 

Vaccination contre la grippe

Vaccination contre la Covid-19

Médecin

Toute personne

Toute personne

Infirmier

  • Toute personne majeure
  • Mineurs de 11 ans et plus
  • Mineurs jusqu'à 10 ans sur prescription médicale

A partir de 6 mois, mais avec certaines exceptions

Pharmacien d’officine ayant suivi une formation à la vaccination contre la grippe ou le Covid-19

  • Personnes majeures, ciblées ou non par les recommandations
  • Mineurs de 11 ans et plus, ciblés ou non par les recommandations

A partir de 5 ans, mais avec certaines exceptions

Sage-femme

Toute personne

A partir de 6 mois, mais avec certaines exceptions

Etudiant de troisième cycle de médecine

Toute personne, sous la supervision d’un maître de stage

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage

Etudiant de troisième cycle de pharmacie

Toute personne de 11 ans et plus, sous la supervision d’un maître de stage

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage et sous certaines conditions

Etudiant de deuxième cycle de pharmacie

En officine, sur personne majeure et sous certaines conditions

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage et sous certaines conditions

Retrouvez tous les détails sur les effecteurs de la vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 pour la campagne 2023/2024 dans le Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n° 2023/14 du 31 juillet 2023 (Page 140). 

Vaccination et don du sang

Le don du sang est autorisé après la vaccination contre le Covid-19.

Clinique

Vaccins disponibles et efficacité

Indications

Effets secondaires 

Consulter la Foire aux Questions du ministère de la santé

Consulter la Foire aux Questions COVID

Quels sont les différents types de vaccins et comment fonctionnent-ils?

Si tous les vaccins stimulent le système immunitaire de façon à induire une protection spécifique contre le virus de la Covid, des différences existent quant à la technique utilisée.

Les « vaccins à ARN messager », comme ceux de BioNTech-Pfizer, Moderna ou CureVac, consistent à injecter dans l’organisme non pas le virus mais des molécules d’« ARN messager », fabriqué en laboratoire. Cet ARNm, encapsulé dans des particules de lipides, sans adjuvant chimique, ordonne aux cellules au niveau du site d’injection (principalement les cellules musculaires et les cellules du système immunitaire) de fabriquer une protéine spécifique du virus responsable de la Covid-19, ce qui activera une réponse immunitaire. Il est ensuite rapidement éliminé. L’ARN messager ne pénètre jamais dans le noyau de la cellule et n’a aucune action sur le génome.

Les vaccins développés par AstraZeneca et par Janssen reposent quant à eux sur un « vecteur viral non réplicatif » : un virus inoffensif qui ne peut se reproduire dans les cellules est utilisé pour transporter le matériel génétique du coronavirus, fabriquant la protéine qui enclenchera une réponse immunitaire.

Les « vaccins à virus inactivé », comme le vaccin Valneva, reposent sur une injection du virus entier ou d’une partie de virus préalablement rendu inoffensif afin de déclencher une réponse immunitaire en cas d’infection : il contient des nanoparticules de glycoprotéines Spike. Il contient également un adjuvant. Il ne contient pas de virus.

Le vaccin développé par Novavax est basé sur une technologie différente. Il s'agit d'un vaccin à protéine recombinante qui utilise la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant, substance qui aide à renforcer les réponses immunitaires au vaccin. C’est une technologie comparable à celle utilisée pour les vaccins contre l’hépatite B et la coqueluche. L’adjuvant est composé de saponine (extraite de l'arbre Quillaja saponaria ou "bois de Panama"), de cholestérol et de phospholipides.

Qu'est-ce qu'un vaccin ARN messager?

L’ARN messager (ARNm) ou acide ribonucléique messager est une molécule retrouvée dans toutes les cellules. Dans la cellule, un système permet la lecture de l’information codée dans l’ARNm et la convertit en protéine.

 L’ARNm contenu dans ces vaccins contre la Covid-19 sera converti en protéine S (Spike) qui se retrouve sur l’enveloppe du virus Sars-Cov-2 (lors d’une infection, cette protéine lui permet d’entrer sur la cellule) permettant de déclencher une réponse immunitaire visant à se protéger contre cette protéine Si une personne vaccinée est infectée par la suite par le Sars-Cov-2, ses défenses immunitaires vont reconnaître la protéine S du virus et la neutraliser.

L’ARNm ne modifie pas le génome des cellules et ne produit pas de cellules génétiquement modifiées. Ces vaccins ARNm ne sont pas des OGM.

Qu’est-ce le vaccin adapté monovalent XBB.1.5 de Pfizer-BioNTech?

Il s’agit des nouveaux vaccins à ARNm monovalents adaptés au variant circulant majoritaire actuel XBB.1.5. Le laboratoire Pfizer a obtenu l’AMM le 30 août 2023 et le vaccin sera utilisé en France à partir du 2 octobre 2023.

Qu’est-ce que le vaccin à protéine recombinante ?

Le vaccin Nuvaxovid de de Novavax est conçu à partir de la séquence génétique de la première souche du SRAS-CoV-2, le virus à l'origine de la maladie de la COVID-19. Il utilise un dérivé de la protéine Spike (S) du coronavirus. Cet antigène protéique purifié ne peut ni se répliquer, ni provoquer la COVID-19.

Il est associé à un adjuvant, substance qui aide à renforcer les réponses immunitaires au vaccin. C’est une technologie comparable à celle utilisée pour les vaccins contre l’hépatite B et la coqueluche.

L’adjuvant est composé de saponine (extraite de l'arbre Quillaja saponaria ou "bois de Panama"), de cholestérol et de phospholipides.  Cet adjuvant à base de saponine a démontré un effet puissant et bien toléré en renforçant la réponse immunitaire.

Qu’est-ce que le vaccin VidPrevtyn Beta® de Sanofi ?

Le vaccin VidPrevtyn Beta® est un vaccin à protéine recombinante qui utilise la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant. C’est une technologie comparable à celle utilisée pour les vaccins contre l’hépatite B et la coqueluche. Il est indiqué en dose de rappel chez les adultes, après une primovaccination avec un vaccin à ARNm ou à adénovirus.

Le vaccin contre la Covid-19 est-il obligatoire?

Le vaccin n'est pas obligatoire. 

Dans son avis du 30 mars 2023, la Haute Autorité de Santé a préconisé de lever l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les professionnels de santé. L’obligation vaccinale a été levée par décret depuis le 15 mai 2023.

La vaccination des professionnels de santé reste toutefois fortement recommandée.

Y a-t-il des restrictions particulières de circulation pour les personnes non-vaccinées en France?

Non.

Les vaccins contre le Covid-19 ont-ils un effet sur la fertilité ?

Il n'y a aucun élément qui suggère un effet des vaccins contre le Covid-19 sur la fertilité.

Il n'y a pas de mécanisme biologique plausible en faveur d'un impact des vaccins actuels sur la fertilité des femmes. 

Les études chez l'animal des vaccins Pfizer and Moderna montrent que l'administration de ces vaccins chez les rates n’ont pas d'effet sur leur fertilité.

Il n'y a pas eu non plus d’éléments montrant que les femmes vaccinées avaient eu des problèmes de fertilité. 

De même, la théorie selon laquelle la réponse immunitaire contre la protéine spike pourrait entraîner des problèmes de fertilité n’est pas étayée par des preuves. Les personnes qui contractent le Covid-19 développent des anticorps contre la protéine spike et il n’y a aucune preuve de problèmes de fertilité chez les personnes qui ont déjà eu le Covid-19.

Qui sera responsable en cas d'effet secondaires graves post vaccination COVID?

La campagne de vaccination a été lancée par un décret, pris sur le fondement de l’article L 3131-15 du code de la santé publique. Cet article offre aux personnes vaccinées comme aux professionnels de santé la même sécurité que celle qui est prévue pour les vaccinations obligatoires.

Cela signifie que les personnes vaccinées pourront voir réparées leurs éventuels dommages par la solidarité nationale sans avoir à prouver de faute ou de défaut du produit, et que les professionnels de santé qui vaccineront ne verront pas leur responsabilité recherchée, sauf faute caractérisée.

En conséquence, la réparation intégrale des accidents médicaux imputables à des activités de soins réalisées au titre de la campagne sera prise en charge par la solidarité nationale à travers l’Office nationale d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM).

La responsabilité des médecins ne pourra pas être engagée au motif qu’ils auront délivré une information insuffisante aux patients sur les effets indésirables méconnus à la date de vaccination. En outre, pour qualifier une éventuelle faute caractérisée, le juge tiendrait compte de l’urgence qui a présidé au déploiement des vaccins ainsi que les circonstances.